La souveraineté stratégique

Pendant la crise du Covid, les pays de l’Union européenne se sont trouvés provisoirement incapables d’assurer leur sécurité sanitaire. Avec la guerre en Ukraine, ils ont pris la mesure de leur vulnérabilité énergétique et de leur faiblesse militaire. Délocalisations excessives, dépendance technologique, anticipation insuffisante, rivalités nationales : les causes de cette perte de souveraineté stratégique paraissent – cruellement – évidentes a posteriori.

Comment éviter qu’après la santé, l’énergie et la défense, les pays européens ne s’égarent à nouveau dans l’automobile, le spatial, les micro-processeurs, le numérique et l’information ? 

Selon Jean-Louis Tertian, les failles de souveraineté stratégique dans les démocraties s’expliquent notamment par le décalage entre l’accélération de la vie économique et la lenteur de leurs processus de décision. À force de se concerter avec les parties prenantes, on en vient à faire des choix trop complexes, inégalement planifiés et parfois en contradiction avec les objectifs visés. Ce constat vaut en particulier pour l’industrie française, dont les intérêts sont souvent mal défendus.

Pour l’auteur, c’est en accélérant le tempo de la décision publique qu’on pourra redresser la barre. Il n’est pas trop tard. 

 

 

 

Le vélosophe

COMMANDEMENT N°7

"NE JAMAIS PÉDALER PAR AMOUR-PROPRE"

 

"La bicyclette sera le cheval des humbles !" prophétise Vélocio en 1890. Derrière ce pseudonyme littéraire se cache l'une des plus extraordinaires figures du cyclisme : Paul de Vivie (1853-1930), le père du cyclotourisme. Fervent militant du vélo, ce précurseur est à l'avant-garde du mouvement cycliste. Inventeur du dérailleur, il a exploré à peu près tout ce que l'on pouvait faire avec une bicyclette et enseigné l'art de bien rouler.

C’est aussi un entrepreneur visionnaire. Il a créé un service de livraison de colis à vélo et imaginé le vélo électrique dès la fin du XIXe siècle. Le magazine Le cycliste qu’il lance en 1888 sera publié jusqu’en 1973 !

Amoureux de la nature, ce végétarien au mode vie frugal est en phase avec notre époque soucieuse d'adopter un comportement plus responsable. Ses "sept commandements", véritable catéchisme du cyclotourisme, n’ont pas pris une ride.

À l’heure où le cyclisme de loisir connaît en France une croissance exponentielle, Charles de Vivie, arrière-petit-neveu de Vélocio, vous invite à découvrir cet illustre inconnu, à suivre l'étonnante aventure de ce pionnier de la révolution vélocipédique, à vibrer aux différents combats qu'il a vaillamment menés, et à vous plonger dans les enseignements de ce philosophe du vélo, ce "vélosophe" qui cultivait son amour de la Provence et de la poésie. 

 

 

 

 

 

Tu comprendras quand tu seras vieux

« Les préjugés ont la vie dure ! » Ceux qui concernent la vieillesse ne font pas exception et l’emportent parfois sur les autres considérations. Mais attention à ne pas les laisser nous aveugler, cela peut être lourd de conséquences, tant pour les autres que pour nous-mêmes :

• attitudes discriminatoires, infantilisation, atteinte à l’intégrité psychique ;

• biais de perception, de mémorisation, de jugement ;

• altération des capacités, baisse de l’estime de soi...

On appelle « âgisme » ces biais liés à nos croyances sur le vieillissement. Ils affectent non seulement nos relations quotidiennes avec les plus vieux, mais aussi notre propre santé au-delà d’un certain âge. Les enjeux sont donc à la fois de nature éthique et de santé publique.

Pourquoi en est-on là ? Comment inverser la tendance ? En s’appuyant sur les travaux des psychologues et sur son expérience professionnelle chez le leader français du service à domicile, l'autrice décrypte, autour d’exemples concrets, les stéréotypes liés à l'âgisme et propose des pistes pour les dépasser.

Chacun est ou sera confronté, familialement ou professionnellement, aux problèmes de l’accompagnement de la vieillesse. Ce manuel anti-préjugés à l’usage de tous permet de comprendre les idées préconçues qui nous conditionnent face au grand âge et de commencer à nous en libérer. Vous ne serez plus le même après l’avoir lu. 

La boussole des futurs

Quelle société imaginer en 2030 ? La boussole des futurs explore une quinzaine de tendances émergentes qui dessinent la société de demain à partir des grands imaginaires de notre époque – idéologie du vivant, religion du dataïsme, nouveaux territoires de l’intelligence –, de l’expérience tout à la fois intime et sociale de la pandémie – retour de la mort, déconstruction des sexualités, langue-refuge –, des valeurs émergentes – biomimétisme, déconsommation, antifragilité –, des grands systèmes qui se mettent en place – société-monde, organisations à la carte, nouveaux intermédiaires du soi –, ainsi que des pratiques nouvelles – art thinking, effectuation et populisme scientifique.

En s’appuyant sur les sciences sociales, l’observation du quotidien mais aussi sur les grandes études de référence et l’exploration de la fiction, cette étude prospective relève d’une anthropologie appliquée, à l’écoute de la société et à l’affût des tendances appelées à devenir les nouvelles normes de demain. La ruse de la prospective, c’est que, comme dirait Harari, « cela commence aujourd’hui à travers une multitude d’actions banales ». Autrement dit, cette exploration des futurs possibles est aussi une invitation à prendre un peu de recul et à faire un pas de côté pour mieux voir des évolutions qui prennent souvent forme sous nos yeux sans que nous n’y prêtions toujours attention. En lien avec l’association professionnelle COM-ENT, cet ouvrage s’adresse également à la communauté de la communication pour inspirer l’évolution de ses regards et de ses pratiques.

 

 

Panorama des associations d'amis d'écrivains

La France compte quelque deux cents associations d’amis d’écrivains actives, en quasi-totalité créées après 1945. De tailles très diverses, elles entretiennent le souvenir de la plupart des grands auteurs, mais aussi d’autres moins célèbres qui risqueraient de tomber dans l’oubli.

Si certaines sont affiliées à des maisons d’écrivains, elles fonctionnent majoritairement sans l’atout que constituent ces lieux de mémoire.

Comment les sociétés de lecteurs participent-elles à la transmission des grandes œuvres de la littérature ? Pourquoi en devient-on membre ? Quelles relations entretiennent-elles avec les territoires ?

Aucune typologie des associations d’amis d’écrivains n’a été établie depuis vingt ans. 

À l’occasion de leur premier Salon, ce Panorama apporte des éléments de réponse.