Avant la nuit où

En découvrant un document familial, le narrateur est soudain pris de vertiges. Un passage semble faire le lien entre le décès de Blanche et le retour du père, après des années de clandestinité. Blanche est la sœur de sa mère, elle était étudiante à Sciences Po. À la maison, sa mort avait toujours été entourée de mystère.

Y aurait-il eu des violences cachées ?

Sa mère en aurait-elle été aussi victime ? L’hypothèse crée de fortes tensions au sein de la famille.

Ce roman est une enquête qu’on pourrait qualifier de psychanalytique, menée soixante-cinq ans après les faits. On ne trouvera jamais de preuves, bien sûr. Juste des indices troublants.

Dès lors, comment se forger une conviction, à partir de cette seule intuition, avant de se confronter à l’un des survivants de l’affaire, l’oncle Rodolphe, soupçonné d’en détenir la clé ?

De formation scientifique, Hector Bergeix a œuvré dans le domaine de l’aménagement du territoire, aussi bien en France que dans les pays en développement. Depuis 2011, il se consacre à l’écriture et à la peinture. « Avant la nuit où » est son deuxième roman.

 

 

L'adret et l'ubac

Deux amis d’enfance gardent chevillée au corps leur affection pour Villiers, une petite ville jadis habitée ensemble, dont ils connaissent les recoins, les murs et les jardins.

De qui suis-je en que sais-je, Raoul et Rodolphe hurlent d’étranges « Marche arrière ! », chacun avec ses mots. Ah ! les mots… Côté leurres, ils en connaissent un rayon. Ces pantins, clowns et bouffons abusent souvent de mensonges.

Voici, livrés au lecteur, deux itinéraires longtemps tenus secrets. Comme si l’ubac cachait l’adret et la souffrance un certain apaisement.


Remi Huppert a grandi en France, peut-être à Villiers, avec Raoul et Rodolphe. Il a vécu et travaillé en Afrique et en Asie. Il écrit des romans, joue du piano, parfois de l’accordéon. Souvent, il quitte le pays du Jazz pour marcher seul au long cours.

 

La Zébrelle

Sur la dernière page, elle n’avait rien écrit.
À la plume, elle avait dessiné une zébrelle cabrée.
Minuscule, très fine, élégante dans son élan,
comme si ce jour-là par quelque miracle
ses mains avaient cessé de trembler.
Elle était parée de magnifiques rayures
noires et blanches.

Reynald Seznec était attiré par les lettres, il s’est passionné pour les sciences et a fait de l’industrie son métier. Mais il revient toujours à ses anciennes amours, toutes voiles dehors : l’écriture l’appelle tout autant que le vent du large. Si d’aventure vous aimez les histoires d’amour entre raison et déraison, par-delà les préjugés, levez l’ancre, tournez la jetée et la première page.

 

Va pour Emilie !

« On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes », dit le proverbe.
Émilie n’a pas eu la chance d’en être dotée dès sa naissance. Mais elles étaient néanmoins, forcément, quelque part ! Ce roman, à l’allure d’enquête policière, relate sa recherche acharnée et palpitante de ses origines. L’intrigue, haletante, se déploie entre la région parisienne et la Haute Provence, toujours splendide et parfois cruelle – région adorée par l’auteur qu’il décrit avec la passion du photographe et la précision chirurgicale du clinicien.
La vie d’Émilie aurait pu finir sur les marches d’une église, noyée par l’urine d’un chien. Elle survivra dans les crèches de l’Assistance Publique, alors infâmes, avant d’être adoptée par un couple bourgeois et secret, qui lui donne une solide éducation mais lui cache d’autant plus son histoire qu’il l’ignore. Devenue médecin, la jeune femme participera à la création du laboratoire de police scientifique de la PJ d’où elle pourra remonter le fil de sa vie.

Philippe Lévy est professeur de médecine. « Va pour Émilie ! » est son second roman, après « Le transit des corps », Balland (2010).

 

Le Sol, roman augmenté

« Tout me remonte en même temps, tout ce que j’ai vécu, tout ce qu’on m’a raconté, je pense à tout à la fois et je vois des liens que je ne voyais pas, qui m’éblouissent soudain d’évidence. »
C’est qu’il s’en est passé des choses, à Nercy, ces trois-cent-cinquante dernières années. Mémé Quintal l’a raconté à Mémé Marguerite, qui a croisé les infos avec Monsieur Henri et l’a transmis au narrateur.
D’abord les Villecrest et les Larivière, qui ont repris le pays en mains sous l’Ancien Régime et construit des châteaux. Ensuite la Révolution qui a tout chamboulé. Puis les Vallier qui ont soumis tout le canton à leur usine pendant cinq générations.
Enfin les Potel, héritiers des Grandjacques, présents depuis le début.Ils ont saisi les occasions et bâti leur empire sur la consommation : la grande distribution, l’immobilier… pour commencer. Longtemps paysans. Propriétaires. C’est important, la propriété, on ne soupçonne pas toujours les conséquences de sa définition.
Tout ça sur le même sol, chaque fois réagencé. Toutes ses histoires mélangées, tous ces temps qui communiquent, tous ces calques superposés, toutes ces familles qui tour à tour ont gravi puis descendu l’escalier de la réussite.
Jusqu’à ce qu’on s’interroge sur ce qu’il convient d’appeler une réussite…

Laurent Girometti aime son épouse, ses enfants, la course à pied, le sport en général, la cuisine, l’Olympique lyonnais, la peinture. Toutes choses qui n’ont aucun rapport avec ce roman. Il aime aussi l’urbanisme, son métier d’aménageur public et l’anticipation : si vous y tenez, cherchez plutôt de ce côté.